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Belhadj : Les portes sont ouvertes aux partants et Hafedh ne décide pas seul

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Ridha Belhaj, l’ancien directeur du cabinet présidentiel et président du Comité politique de Nidaa Tounés, a parlé de sa désignation à la tête du Comité politique et de Nidaa Tounes dans Midi-Show aujourd’hui, lundi 29 février 2016


Pour répondre à la question si Hafedh Caïed Essebsi est toujours celui qui gère le parti, Ridha Belhadj a dit qu’Essebsi fils est comme tous les membres qui ont une mission de direction exécutive, selon le consensus. « Contrairement à ce qu’il parait, les résultats du Congrès de Sousse, ne sont pas aussi catastrophiques que ceci en a l’air. C’est très courant qu’il y ait des personnes qui se fâchent suite à un Congrès. Toutefois, il ne faut pas oublier que le Congrès a eu lieu sous des conditions difficiles ; Maintenant que les choses ont passé, on va pouvoir travailler sur la régulation des résultats. Nous ouvrons la porte à tous les partants. Et je crois que des indices positifs nous permettent d’espérer le retour de nombre de partant à l’instar de Boujemaa Remili, Faouzi Elloumi, Faouzi Maouia, Moncef Sallemi, Zohra Driss… il y a des négociations pour regrouper de nouveau tout le monde. Et il y a des espoirs pour qu’ils reviennent. Parce que si autrefois, il y avait des différends qui concernent les personnes, aujourd’hui, la direction est gérée par un groupe. Hafedh  Caïd Essebsi en fait partie, mais il ne gère pas seul !

 

Nous allons attendre le retour des membres pour les désignations. Et par la suite, ce sont les élections qui vont trancher. A priori, le Congrès électoral aura lieu le 31 Juillet. Et pour garantir la transparence, une organisation de la société civile va surveiller les élections. Ceci dit, pour pouvoir présenter des candidatures, il faut bien que les membres reviennent.


Ridha Belhadj dit que les personnes fâchées sont parties pour deux raisons. La première concerne les personnes, mais l’autre concerne la manière de gouverner le pays. Tous les partis vivent des crises. Ce qui compte, c’est de pouvoir se remettre sur pieds après. Et à présent, on ressent des indices qui présagent qu’on va dépasser cette crise. Maintenant, il faut du travail, des déplacements à l’intérieur. Parce qu’il y a des gens qui doivent comprendre que les conditions ont imposé qu’on choisit un gouvernement de consensus.


Quant aux partants de Nidaa et qui ont constitué le bloc parlementaire Al Horra, Belhadj dit que les portes leur sont toujours ouvertes et que Nidaa est la maison de tous ceux qui l’ont fondée y compris les députés d’Al-Horra. Il a toutefois nié l’existence d’un projet de coalition avec d’autres partis politiques à l’instar d’Al Moubadra ou de l’UPL.  « Le fait d’avoir discuté avec Kamel Morjane, Slim Riahi ou Mondher Zenaidi ne veut pas dire qu’on va se rallier sous un même projet politique et ne veut pas dire qu’on veut se passer des fondateurs du projet de Nidaa Tounés. Il s’agit de consultations. D’ailleurs on peut même contacter d’autres démocrates, et même des membres des partis de la gauche.
 

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